Parrains solidaire

Les véritables parrains ne sont pas en Sicile…Je vais m’entourer de cinquante parrains. Alors que j’avais quelques années, j’ai été baptisé à l’église. Ma maman a choisi deux de mes frères et sœurs, pour être mes parrains.

Cette notion était un peu abstraite pour l’enfant que j’étais, mais je me sentais plus fort d’avoir été ainsi parrainé, choisi et de pouvoir être soutenu si besoin.

Malgré ses huit enfants, il tenait à cœur, à ma mère, de parrainer d’autres âmes. Elle envoyait chaque mois un petit virement en Inde pour soutenir une famille du Rajasthan, elle accueillait, de temps en temps, deux enfants de la DASS à la maison. Soutenir, être solidaire, partager, faisait partie des valeurs qu’elle nous a inculquées naturellement. A mon tour, il m’a été naturel de parrainer. Des enfants et des familles en Inde, au Maroc, au fil de mes voyages et des circonstances.

Parrainer, c’est avant tout partager son humanité. C’est difficile à admettre aujourd’hui, mais près de trois milliards d’entre nous vivent avec moins de deux dollars par jour, et près d’un milliard de nos frères humains, avec moins d’un dollar. Nous pouvons nous lamenter de cela, nous pouvons nous émouvoir, nous pouvons aussi, chacun d’entre nous, agir, pour faire notre part de colibri.

Le lien de parrainage est plus qu’un lien financier. Cela permet, à un enfant, vivant dans la plus grande précarité, dont l’un ou les deux parents sont décédés, ou ne peuvent subvenir à ses besoins, de savoir que quelqu’un, parfois à des milliers de kilomètres, pense à lui et le soutient. Le parrain envoie une petite somme chaque mois (à partir de 30 euros mensuels) Une petite somme qui peut changer une vie. Il maintient ce lien, dans la mesure du possible jusqu’à la majorité de l’enfant.
Au-delà d’un virement mensuel, le parrain, la marraine et les enfants et les familles, échangent s’écrivent de temps en temps, se donnent des nouvelles. Même une lettre par an pour se souhaiter la bonne année peut éclairer un coeur !

Cette année, je cherche à rassembler cinquante parrains. Trente pour parrainer des familles vivant dans une grande précarité dans la région de M’hamid au sud marocain, où je me rends chaque année et vingt parrains, pour soutenir des familles dans la région de l’Arunachal Pradesh, en Inde dans le village de Tawang, dans le cadre d’une campagne de parrainage menée par Ding Gung Rimpoché, un lama tibétain avec qui j’entretiens cette alliance.

Ces deux campagnes de parrainage sont menées à l’initiative de l’Association Terre Anima, que j’ai l’honneur de présider. La totalité de vos dons sont consacrés aux enfants. Découvrez le programme sur www.terreanima.fr. Vous pouvez, par ailleurs, à tout moment adhérer à cette association pour nous permettre de mener d’autres campagnes.

J’offrirai aux vingt premiers parrains qui s’engageront avec moi, mon dernier livre dédicacé.
Ecrivez-moi directement si vous souhaitez rejoindre cette campagne de parrainage. Je répondrai personnellement aux cinquante premiers. arnaud@riou-communication.com. Il y a longtemps que j’ai compris que rien ne nous enrichit plus que ce que l’on offre.

Avec mon affection

Arnaud Riou