Le pardon est une étape clé sur notre chemin de transformation.
Nous avons tous pu en vouloir à quelqu’un. Il arrive que la rancœur remonte à des années, parfois jusqu’à l’enfance. Un événement, une parole, un geste nous ont blessé et des années après, on ressent encore cette rancune. Trente ou quarante ans après, nous pouvons continuer à vivre avec cette blessure.
Le pardon est une étape clé sur notre chemin de transformation.
Nous avons tous pu en vouloir à quelqu’un. Il arrive que la rancœur remonte à des années, parfois jusqu’à l’enfance. Un événement, une parole, un geste nous ont blessé et des années après, on ressent encore cette rancune. Trente ou quarante ans après, nous pouvons continuer à vivre avec cette blessure.
Il me tient à cœur d’évoquer ce sujet avec vous aujourd’hui (voir aussi la chronique du Moulin sur le sujet), car je vois combien les âmes sont meurtries et à quel point la rancœur crée de la souffrance pour nous-même avant tout. La rancœur nous freine l’accès à l’ouverture du cœur.
La force du pardon est dans la paix et la liberté qu’elle nous procure. Nous ne sommes pas libres tant que nous en voulons à quelqu’un. Pardonner ne signifie pas que nous dédouanons l’autre de sa responsabilité, cela veut dire que nous reprenons notre souveraineté.
Ce n’est jamais l’événement en lui-même qui nous blesse, mais la charge émotionnelle et l’histoire qu’on s’est racontée lorsque l’événement s’est produit.
On ne peut changer les faits, mais ce qu’il est possible de changer, c’est le regard que l’on porte sur cette histoire.
Tant que nous entretenons une rancœur, nous entretenons une dépendance énergétique avec celui qui nous a fait du mal.
Il est donc de notre responsabilité de nous en détacher en tirant les enseignements de cette relation, qui peut être une initiation, une parmi les nombreuses initiations que nous sommes amené à vivre tout au long de notre vie.
Le pardon est un processus, qui s’accomplit à son rythme. Au départ, il est souvent nécessaire de se reconnaître victime, éventuellement de rétablir la justice. Parfois, celui qui nous a meurtri n’est plus de ce monde et nous continuons à lui en vouloir.
Dès lors que nous avons pacifié notre cœur, la rancune disparaît et nous goûtons un sentiment nouveau de liberté. Nous nous pardonnons à nous-même et nous affranchissons de tout lien de dépendance.
Je vous souhaite cette semaine d’identifier peut-être les personnes envers lesquelles vous entretenez encore un peu ou beaucoup de rancœur, et de commencer petit à petit cette voie du pardon afin de vous apporter l’apaisement intérieur et la libération nécessaire au déploiement de votre être.
Arnaud Riou