Depuis les attentats du début de l’année jusqu’au récent accident de l’A320 dans les Alpes, l’actualité ne cesse de nous rappeler à quel point ce que nous considérons comme solide est finalement fragile.

Nous sommes tous reliés à notre environnement et nous sommes tous reliés les uns aux autres. La fragilité de l’un nous affecte tous.

Rien ne serait-il stable alors dans ce monde ?

Si nous avons la sensation que le monde est impermament, ce que nous pouvons apprendre à stabiliser, c’est notre regard, c’est l’ouverture de notre cœur. Cela ne dépend pas des événements extérieurs, mais de la qualité de notre posture intérieure, de notre respiration, de notre méditation, de la compréhension de notre véritable nature.

Pour développer notre bonheur, commençons par transformer notre regard sur le monde. Apprenons à nous faire confiance, à explorer nos ressources, à écouter notre voix intérieure et à faire confiance à l’autre. L’optimisme n’est pas un résultat, c’est une voie.

Chaque jour, nous avons le choix de porter notre attention sur la lumière ou sur l’ombre. C’est une discipline de tous les instants que de faire confiance en l’homme et en l’avenir dans cette période délicate. Ça devient vite un art de vivre. En l’adoptant, alors on réalise que la beauté et les raisons de s’émerveiller sont partout.

Dans la nature, dans nos rencontres quotidiennes ; dans toutes ces belles initiatives lumineuses qui se prennent ici et là.

Pourvu que nous ouvrions nos yeux, autant que notre cœur…

En avril, de ton cœur, suis toujours le fil !